samedi 18 février 2012

Noces de porcelaine des SLC


Le jeudi 02 Février 2012, cela faisait 20 ans jour pour jour
que les premières sœurs de la Pieuse Union des Servantes de la Lumière du
Christ émettaient leurs premiers vœux à l’église Saint Bernard de Sè. C’était
le dimanche 02 février 1992. Vingt ans après, les servantes de la Lumière
du Christ et toute l’Eglise
diocésaine se souviennent et rendent grâce. L’Eucharistie du jour, présidée par
l’ordinaire du lieu, Mgr Victor AGBANOU, concélébrée par Mgr Paul VIEIRA et
près d’une centaine de prêtres a surtout été marquée par le souvenir de Mgr
Robert SASTRE dont la vision, le courage et la persévérance ont donné naissance
à cette famille religieuse dont l’Eglise peut être fière.
A l’occasion, quatre
(04) nouvelles Sœurs ont émis leurs premiers vœux. Il s’agit des sœurs Yvette
ANATO de la Paroisse Notre Dame de l’Assomption de Hillacondji, Alexandrine
DJIGBEHOSSOU de la Paroisse Saint Jean-Baptiste de Dogbo , Edwige Sèdjro
GOUGBEDJI de la Paroisse Notre Dame de Lourdes de Covè et
Anne Marie HOUNKPOSSOU de la Paroisse
Sainte Rita de Cotonou. Elles portent le nombre des SLC à 104 religieuses qui
travaillent prioritairement dans le diocèse de Lokossa. Elles ont, néanmoins,
une communauté à Cotonou et une autre à Fafa, dans le diocèse de Kandi.
Voici le texte de l'homélie de Son Excellence Mgr Victor AGBANOU à cette cérémonie

HOMELIE
Cher Frère Paul Vieira,
nous vous saluons et remercions de votre présence à cette célébration de notre
action de grâce diocésaine. Dema in
nous serons avec vous pour une autre célébration moins joyeuse. Mais tout est
grâce et nous rendons grâce au Seigneur.
Frères bien-aimés dans
le sacerdoce,
Chères Filles
Professes,
Chères Sœurs Jubilaires
et vous toutes, membres de l’institut jubilaire des Servantes de la Lumière du
Christ,
Chers parents et amis,
Frères et Sœurs
bien-aimés dans le Christ, Lumière du monde,
Notre Église et notre
pays continuent à recueillir avec joie les fruits de l’évangélisation. Et en ce
jour 02 février 2012, c’est le tour des Sœurs Servantes de la Lumière du Christ
de rendre grâce au Seigneur pour les 20 ans de cheminement de leur institut.
Mais plus qu’une communauté de Sœurs, c’est tout le diocèse de Lokossa qui loue
Dieu pour son précieux don que constitue la vie consacrée.
Je vous dis à vous
tous, religieux et religieuses, bonne fête, en cette journée de fête pour les âmes
consacrées.
Oui Frères et Sœurs, la
vie consacrée n’est jamais un exploit, mais un don à accueillir du Seigneur qui
l’offre comme un signe permanent de sainteté et de renouveau à son Église.
« Veilleurs et éveilleurs, les religieux et religieuses puisent dans la contemplation
de la vie du Christ la
force et l’audace d’être « mémoire évangélique de l’Eglise » et
« signe éclatant du Royaume de Dieu.» (Benoit XVI à St Gall).
Rassemblés en ce jour
02 février au noviciat de Sè, nous nous souvenons qu’il y a de cela exactement
20 ans que Monseigneur Robert SASTRE, de digne et vénérée mémoire,
recevait les vœux des toutes premières professes de la pieuse Union des
Servantes de la Lumière du Christ. À l’origine de cette communauté naissante
d’alors, l’intuition d’un pasteur et la conviction que l’Évangile, pour s’enraciner chez
nous, a besoin de messagers et de témoins authentiques mais aussi autochtones.
Nous ne saurions jamais assez rendre un hommage mérité à cet illustre Père et Pasteur,
qui fut à l’origine de cet institut dont nous sommes tous, d’une manière ou
d’une autre, bénéficiaires.
En 1992, ce ne fut pas
une génération spontanée, mais il avait fallu de longues années de maturation
et de préparation que la grâce du Seigneur a accompagnée et bénie. De 1992 à ce
jour, nous pouvons déjà contempler les fruits de la semence jetée en terre et
qui doucement sous nos yeux, a germé et a crû et continue de se déployer. Ainsi
votre présence, chères Sœurs Servantes de la Lumière du Christ, n’est pas
restée sans impact sur l’évangélisation dans notre diocèse et même au-delà. Que
ce soit dans les domaines de la pastorale, de la santé ou de l’éducation,
vous apportez votre significative pierre
à l’édification de l’église chez nous. Mais plus que ces résultats
quantifiables, c’est d’abord votre vie pauvre, chaste et obéissante au milieu
de vos frères et sœurs qui constitue et constituera votre plus noble apport à
l’évangélisation. C’est pour moi l’occasion de vous saluer et de vous féliciter
toutes, surtout celles qui parmi vous, s’efforcent constamment de rendre
partout témoignage à la Lumière.
Je n’ignore pas les
conditions parfois difficiles voire même pénibles dans lesquelles vous êtes
appelées à exercer ce ministère de témoignage. C’est d’ailleurs la raison pour
laquelle j’ai toujours eu à cœur de faire de mon mieux pour améliorer ces
conditions de vie et de travail. Sans doute qu’il reste encore du chemin à
faire et nous en sommes tous conscients, autant vous que nous.
Cet anniversaire arrive
non seulement comme une relecture de l’histoire mais aussi comme un nouveau
départ. Aussi voudrais-je me réjouir qu’elle s’inscrive juste au lendemain du
Jubilé des 150 ans de la présence des pères SMA dans notre pays, à l’heure où
les fils et filles du Bénin, prenant la relève des missionnaires, pensent et
élaborent la nouvelle évangélisation. Vous avez, vous aussi, le devoir d’aider
à l’édification,
chez nous, d’une « Église belle et forte » selon les mots
mêmes du Pape Benoît XVI (Saint-Gall).
Il ne s’agit pas
d’inventer une nouvelle manière d’être religieuse mais de renouveler sa
fidélité aux exigences fondamentales et radicales de la marche à la suite du
Christ, Lumière du monde car dans sa
lumière, nous voyons la lumière. À ce sujet, les conseils évangéliques
fidèlement vécus, restent à la fois comme le socle et le phare de votre
vocation religieuse : le socle sur lequel vous devez bâtir votre vie et et
le phare grâce auquel vous allez orienter votre avenir. La pauvreté et la chasteté, permettez-moi
de vous le redire, « vous rendent vraiment libres » à l’égard de tout et de
tous et vous portent à obéir inconditionnellement à Jésus-Christ, le seul Amour
(Cf. Benoît XVI à Saint-Gall). Attachez-vous à lui de tout votre cœur et toute
votre âme dans l’obéissance qui est la garantie de votre humble accueil de la
volonté du Seigneur dans votre vie. Pour notre monde de plus en plus
sécularisé et où l’obéissance aux conseils évangéliques paraît de plus en plus
problématique, votre témoignage est plus qu’attendu. Et vous y arriverez, j’en
suis certain, si vous restez convaincues comme saint Paul que « Pour vous, vivre, c’est le Christ »
(Ph 1,21). C’est lui qui donne la grâce, la force et l’audace».
Et vous, qui allez
émettre tout à l’heure vos premiers vœux dans cet Institut dont nous célébrons
les 20 ans d’existence, je rends grâce à Dieu pour votre cheminement en même
temps que je vous félicite pour votre oui généreux à l’appel du Seigneur. Vous
êtes pour nous aujourd’hui le plus beau cadeau que Dieu offre pour célébrer cet
anniversaire des 20 ans de l’institut. À la suite de vos 100 sœurs aînées
vivantes, vous êtes envoyées comme ce Messager dont parle la première lecture
de ce jour. Votre grandeur ou votre noblesse, c’est de préparer le chemin pour
le Seigneur, lui qui est la Lumière. Ayez toujours à cœur de porter cette lumière
à la face du monde pour qu’elle rayonne et éclaire les ténèbres du péché et du
mal sous toutes ses formes. C’est d’ailleurs votre unique nom
désormais : Servantes de la Lumière du Christ.
J’implore pour vous
l’intercession de nos devanciers dans le Royaume du Père en particulier Mgr
Robert SASTRE et vos deux Sœurs Laure et Françoise dont nous associons la
mémoire à notre célébration de ce jour.
Quant à vous fils et
filles bien-aimés venus prendre part à l’Action de grâce de ce jour, je
voudrais avant tout saluer vos efforts à soutenir le jeune institut dès les
premiers jours de son avènement. Que ce soit aux côtés de mon prédécesseur, Mgr
Robert SASTRE ou avec moi-même, vous avez compris la nécessité de prendre une
part active dans cette œuvre au service de l’évangélisation dans l’Église. Je
vous remercie et vous encourage à toujours apporter à nos Sœurs le soutien dont
elles ont besoin pour répondre fidèlement à leur vocation d’être à votre
service et au service de l’Église. L’avenir et le rayonnement de l’Église chez
nous en dépend. Puissiez-vous contempler à travers les icônes qu’elles
constituent le reflet de la lumière et de la gloire du Christ, les respecter
comme telles et pouvoir comme le vieillard Siméon chanter votre action de
grâce.
C’est à cela que je
vous invite tous ce matin, à vous réjouir à la lumière du Christ venu dissiper
nos ténèbres pour nous entraîner dans son cortège lumineux. Et que sa présence
éclaire notre vie en la purifiant sans cesse de la misère du péché et en la
protégeant contre tous les assauts des forces des ténèbres.
Bonne fête à vous, mes
chères Sœurs et surtout à vos aînées qui célèbrent leurs 20 ans de vie
religieuse.
Que Marie, Esolanyon be
Nyonufio, à laquelle nous adresserons notre belle hymne mélodieuse tout à
l’heure, nous assure sa maternelle
sollicitude et qu’en nous tous rayonne la Lumière du Christ maintenant et pour
les siècles des siècles. Amen.

vendredi 17 février 2012

Journée Diocésaine des Familles


Après le pèlerinage de l’Enfance missionnaire, ce fut le tour
des familles du diocèse de se donner rendez-vous à la Cathédrale Saint
Pierre-Claver de Lokossa ce Samedi 21 janvier 2012. Tout a commencé vers 9h par
la procession qui s’est ébranlée du carrefour TOTOH, au niveau du CEG I du
Lokossa, pour les pèlerins du Couffo, et du Carrefour du Tribunal pour les
pèlerins du Mono. Accueillie par l’Evêque et les prêtres au parvis de la
Cathédrale, la foule des pèlerins a été introduite dans la célébration de
L’Eucharistie, point nodal de ce pèlerinage, par la préparation pénitentielle
fait de la bénédiction de l’eau et de l’aspersion. L’homélie du célébrant était
axée sur le thème de la journée : « La famille au service de la
réconciliation, de la justice et de la paix : vous êtes le sel de la
terre, vous êtes la lumière du monde ». Après la messe, la pause a été
meublée par le repas en partage (Pique-nique), le Xosehun et d’autres
rencontres informelles entre les pèlerins.

La grande innovation de cette année est la conférence qui eut
lieu autour de 15h en trois langues différentes : le français, le mina et
l’adja. Ainsi, pour ne laisser personne en reste, la même conférence, rédigée
par Mr Athanase GOUHIZOUN en français, fut traduite en mina et en adja et
donnée en même temps dans trois salles différentes aux locuteurs des trois
langues ci-dessus mentionnées.
La journée prit fin vers 16h30.

Pèlerinage de l'Enfance Missionnaire à la Cathédrale de Lokossa


Ils formaient une foule immense d’enfants venant de
toutes les directions du diocèse. Ce samedi 07 janvier 2012 à 09 h 30, ils
étaient 2453 enfants réunis devant la cathédrale de Lokossa, venus de 46
paroisses du diocèse. Ils venaient pour leur pèlerinage annuel de l’Enfance
missionnaire. Ils fêtaient ce jour-là le 10e anniversaire du
pèlerinage commencé sur l’initiative de Monseigneur Victor AGBANOU le 26 mai
2002 dans le cadre de l’année eucharistique. Le Père Jacques AGOSSOU Directeur
national des Œuvres Pontificales Missionnaires (OPM), était là. Sa présence
avait été longuement applaudie par les enfants.
Les activités de cette journée avaient pour point
focal, la célébration de l’Eucharistie. Celle-ci avait été précédée de l’accueil
et du rite pénitentiel. L’homélie de l’Evêque rappelait aux enfants le thème du
pèlerinage : « La place de l’enfant dans la vie de l’Eglise » et la

grâce de l’Epiphanie. Il leur a fait comprendre que Dieu peut être découvert et
rencontré à partir de signes visibles à l’instar de l’étoile qui avait conduit
les mages à Bethléem. Puis, il avait poursuivi par l’exhortation à vivre dans
l’amour signe visible de la présence de Dieu au milieu de son peuple. L’amour
incite à donner ce que l’on a et ce que l’on est. Chacun des enfants fut alors
invité à se rendre au pèlerinage l’an prochain en apportant un cadeau à offrir
à un camarade. Les enfants sont généreux ; il leur faut cependant cultiver et
accroître en eux ce précieux don de Dieu. Ils pourront alors donner et se
donner pour ne pas laisser sans effet la grâce reçue.
Après la messe, la bénédiction du Saint Sacrement vécu
dans un silence méditatif acheva les activités spirituelles.
On passa alors au repas et aux tam-tams qui permirent
aux enfants de faire des démonstrations selon les différents rythmes des
départements du Mono et du Couffo.
Puis à 15 h 00, la chaîne d’amitié vint mettre fin à
la belle journée.